Le Malade imaginaire de Michel Didym

Les amoureux de théâtre et les admirateurs de Molière savent de quelle pièce nous allons parler dans cet article. Pour ceux qui n’ont pas cette chance, ne vous inquiétez pas, il s’agit d’un problème que l’on peut résoudre assez facilement. Le Malade Imaginaire est la dernière comédie écrite par Molière. Sa première représentation eut lieu le 10 février 1673 au Théâtre du Palais-Royal. Il s’agit d’une comédie-ballet composée de 3 actes.
Nous sommes allés voir cette pièce, mise en scène par Michel Didym, le 12 novembre 2015 au Théâtre Montansier.

L’histoire suit la vie d’un homme hypocondriaque qui souhaite marier sa fille aînée à un médecin. S’ensuivent alors des tentatives de la part de Toinette, la servante, et de ladite fille aînée : Angélique, pour empêcher cette union non désirée. De nombreux personnages font leur apparition, montrant le ridicule du « fiancé » (qui, avouons le, nous rappelle davantage un crapaud qu’un Prince Charmant) face à l’amant et du père face à sa seconde épouse, qui se révèle être vénale, hypocrite et avare.

Les personnages sont majoritairement (et oui même le crapaud m’a plu) très attachants et touchants, bien que je reconnaisse avoir eu une préférence. Le personnage que j’ai le plus apprécié est la petite fille, Louison, ou plus exactement la jeune demoiselle qui interprétait ce rôle. Ce personnage m’a fait beaucoup rire par la fraîcheur de son jeu et sa spontanéité.
Je pense pouvoir affirmer, et ce sans me tromper, ne pas avoir été la seule à apprécier son jeu, si j’en crois l’ovation que lui a réservé le public.

Sur ces quelques lignes, je vous dit à bientôt, en espérant vous avoir donné l’envie d’aller au théâtre pour vous imprégner de l’énergie qui s’en dégage.

Héléna

Médiatisation dans le Parisien : le blog culturel des lycéens cherche des mécènes

5532053_8b90f29e-cff0-11e5-a2c2-00151780182c-1_545x460_autocrop

BLOG FERRY

Laurent Mauron | 10 Févr. 2016, 15h00 | MAJ : 10 Févr. 2016, 15h00

Versailles, mardi 9 février. Le blog Ferryscope, animé par 9 élèves et 2 professeurs du lycée Jules-Ferry, Sabine Varlet (à droite) et Sophie Vandenabeele (à gauche), a besoin d’argent pour financer l’achat de billets. (LP/L.M.)

Dégager des moyens financiers pour faire vivre Ferryscope, le blog culturel des élèves du lycée Jules- Ferry de Versailles. C’est le défi lancé par deux enseignantes de l’établissement, Sabine Varlet et Sophie Vandenabeele à travers une opération de financement participatif (*).

«Il s’agit de récolter 1 000 € d’ici le 18 mars afin de nous aider à financer l’achat de billets pour les spectacles que nos élèves chroniquentpar la suite », indique Sabine Varlet, professeur de lettres. Cette dernière sera d’ailleurs présente, ce jeudi au théâtre Montansier à Versailles, avec les neuf élèves qui animent le blog, pour assister à la représentation de « L’Illusion comique » de Corneille.

Ferryscope est né le 15 avril 2015, à la suite d’un atelier d’arts du lycée monté à la rentrée 2014-2015 par les deux enseignants. « On s’est dit que l’on pouvait créer un espace d’échanges artistiques et culturels avec des élèves pour guider le goût des autres lycéens », explique Sophie Vandenabeele, professeur documentaliste.

Déjà une douzaine de chroniques Neuf mois plus tard, le résultat est plutôt intéressant avec une bonne douzaine de chroniques sur des thèmes variés (cinéma, musique, exposition, ballet, théâtre). L’une d’elles sur le film polonais « Idi et Smotri » a été liké 200 fois.

Amir, 18 ans, élève en 1re S, est un des rédacteurs. « J’apprends à écrire mais, pour l’instant, j’ai plutôt de bons retours », confie l’adolescent qui apprécie « l’interactivité » du blog. Dorine, en terminale L, vient d’achever une critique de la pièce « Le Poisson Belge » avec Marc Lavoine. La jeune fille, qui se verrait bien un jour prof de français, essaie de « retranscrire ses sentiments sans ennuyer le lecteur ».

Ferryscope retient aussi l’attention de Marie-Claude Puigdemont, la proviseur de l’établissement. « Il correspond à la façon de communiquer de nos élèves et apporte un plus par rapport à certains programmes. Il crée des liens entre eux et les sort des cours classiques et du multimédia qui envahit leur vie. C’est très positif », résume-t-elle.

(*) L’opération de financement est visible à l’adresse suivante http ://fr.ulule.com/ferryscope-versailles. Les dons démarrent à 5 €.

 

BLOG FERRY

Article du parisien en PDF