Le jeudi 14 janvier 2016, je me suis rendue sur Paris, voir une pièce de Léonore Confino, mise en scène par Catherine Schaub et interprétée par Géraldine Martineau et Marc Lavoine qui s’intitule Le Poisson Belge. Cette pièce met en scène un homme n’assumant pas sa part de féminité et ses préférences sexuelles, notamment suite au rejet de son entourage. L’homme rencontre une petite fille, abandonnée devant son école qui assez rapidement devient orpheline. Il l’accueille chez lui et se bat avec elle. Cette dernière est en réalité fictive et n’existe que dans sa tête, elle représente sa part de féminité. Cette jeune fille, dont l’actrice fut incroyable, est là pour lui donner confiance en lui-même, pour l’aider à s’accepter tel qu’il est. L’enfant est renfermée, torturée, elle subit des moqueries à l’école. Elle s’appelle, tout comme l’homme qui l’accueille, Claude. Elle lui tient tête tout le long et lui tend une sorte de miroir dans lequel il ne peut se cacher et est obligé d’arrêter de se mentir à lui-même ainsi qu’aux autres. On assiste petit à petit à une révélation personnelle pour lui qui à la fin mène à la libération des multiples couleuvres qu’il pense avoir été contraint d’avaler toute sa vie, MAGNIFIQUE.
Humour et tragédie sont mêlés en permanence pour notre plus grand régal. Marc Lavoine est une fois de plus excellent, entrant dans un rôle qu’il interprète à la perfection. Géraldine Martineau déborde d’énergie et est impressionnante. Son interprétation me laisse sans voix, aussi bien dans son jeu d’actrice que dans sa gestuelle ou encore de par son incroyable charisme !
A la suite de la représentation, les artistes accordaient du temps à leur public, je ne suis pas restée car j’avais déjà pu échanger avec l’acteur principal au salon du livre quelques mois auparavant mais bel esprit et belle convivialité.
Merci.
Dorine BLONDEL Terminale L
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