Représentation du Malade Imaginaire de Michel Didym

Le jeudi 12 décembre 2015, nous avons assisté à la représentation du Malade imaginaire par Michel Didym. Le Malade Imaginaire est une œuvre de Molière publiée en 1673.

La représentation était vraiment très intéressante. Michel Didym a rendu la pièce de Molière très moderne.

Au début de la pièce nous ne sommes pas directement entrés dans l’univers assez spécial de Michel Didym mais plus la pièce avançait, plus elle devenait intéressante grâce à l’apparition de personnages qui donnent un nouveau souffle à la pièce.

La servante du nom de Toinette fut le premier personnage à faire son apparition dans la pièce avec Argan (le père d’Angélique). Toinette est un personnage très vivant, qui ne se gêne pas pour dire ce qu’elle pense, ce qui provoquait de gros éclats de rire dans la salle.

Thomas DIAFOIRUS est un personnage très particulier. Tout d’abord, sa tenue était vraiment spéciale, toute verte. Ce qui m’a vraiment fait rire dans ce personnage, c’est sa façon de parler comme s’il récitait un texte qu’il avait appris juste avant de venir et sa façon de marcher surtout quand il saluait les femmes. A chaque fois qu’il saluait quelqu’un, il se baissait jusqu’à ce que sa tête touche le sol, et ensuite il récitait son texte appris par cœur et son père disait le texte derrière lui comme s’il vérifiait qu’il ne s’était pas trompé.

Un personnage très intéressant, Louison, la petite fille. Malgré son jeune âge, cette petite fille a très bien joué et je tiens à la féliciter car cela n’a pas du être très facile.

Cette pièce fut vraiment très intéressante et j’espère que vous aurez l’occasion de la voir un jour. A très bientôt !

Keysha BINALI

Le Malade Imaginaire de Michel Didym

Le 12 Novembre 2015 avait lieu la représentation de la comédie-ballet du dramaturge Molière : Le Malade Imaginaire. La pièce, que nous avons vue au théâtre Montansier, est mise en scène par Michel Didym.

La salle était remplie, montrant la popularité de la célèbre pièce, mais aussi le talent certain de Michel Didym, et son don de la mise en scène.

Même si nous n’en avons pas réellement besoin, nous rappellerons l’histoire :

Argan, un homme parfaitement portant, pense être atteint de toutes les maladies existantes. Pour s’assurer de sa santé, il décide de marier sa fille, Angélique, au fils de son médecin, Thomas Diafoirus. Heureusement, celle-ci trouve de l’aide au près de sa servante Toinette, et même de la seconde femme de son père, Béline. Mais cette dernière est surtout intéressée par l’argent de son mari et passe par toutes les flatteries possibles afin qu’il conçoit un testament en sa faveur. Fort heureusement, grâce à Toinette, il comprend qu’il se fait voler et manipuler. Mais il souhaite encore faire de Thomas Diafoirus son gendre. Heureusement, le jeune homme dont Angélique est tombée amoureuse, Cléante, consent à se faire médecin, et cela permet à Angélique de ne pas se marier avec Diafoirus; ce dernier étant d’ailleurs couvert de ridicule, lui et sa famille.

Avec cette pièce, Molière critique la peur de la mort et l’ignorance des médecins.

Pour maintenant en venir au spectacle, on remarque facilement l’amour que portait  Michel Didym à Molière en lui restant fidèle, tout en innovant et en donnant un aspect de modernité à la pièce. Il prend quelques libertés dont une que j’ai trouvée particulièrement sympathique. L’apparition inattendue de Polichinelle, non présent dans la pièce originale, apporte une part en plus dans le comique, et le fait qu’il chante en Italien relie la pièce à la comédia dell’arte. C’est un clin d’œil subtil et drôle.

De plus, la pièce est très appréciable et le jeu des acteurs n’y est pas pour rien. André Marcon campe parfaitement un Argan égoïste et hypocondriaque, Bruno Ricci (Thomas Diafoirus) est à mourir de rire et de ridicule tellement il semble imprégné du rôle en or qu’on lui a confié. Norah Krief quant à elle, représente à la perfection l’idée que l’on peut se faire de Toinette, lui apportant ce côté caustique et malicieux. Ces trois interprétations sont celles qui m’ont le plus marquée par leur finesse, mais il ne faut pas oublier Jeanne Lepers (Angélique) qui est parfaite dans son rôle de jeune fille s’opposant à son père malgré les contraintes qu’il lui impose, Barthélémy Meridjen (Cléante) qui apporte une touche de fraîcheur, Catherine Matisse (Béline) parfaitement calculatrice et odieuse dans son plan ou encore l’adorable toute jeune Garance Gabel (Louison, la jeune soeur d’Angélique), qui malgré son jeune âge, joue à la perfection sa scène.

Finalement, le spectacle que nous offre Michel Didym est bien au dessus de mes attentes. J’ai ri du début à la fin. La satire, le cynisme et le burlesque de la pièce originale se mêlant au talent de Michel Didym, nous ont offert une mise en scène complète, et j’ai envie de dire, parfaite.

Claire